1-LES ÉCRITURES SAINTES: L’Écriture sainte est la seule règle suffisante, certaine et infaillible de toute connaissance à salut, de foi et d’obéissance1. Quoique la lumière naturelle, les œuvres de la création et de la providence manifestent la bonté de Dieu, sa sagesse et sa puissance de façon à rendre les hommes inexcusables, elles ne sont pas suffisantes pour donner cette connaissance de Dieu et de sa volonté qui est nécessaire au salut2. C’est pourquoi il a plu à Dieu de se révéler à plusieurs reprises et de plusieurs manières et de faire connaître sa volonté à son Église3.
Ensuite, pour que la vérité soit préservée et mieux propagée, et pour que l’Église soit d’autant plus sûrement établie et affermie, en face de la corruption de la chair, de la malice de Satan et du monde, il a plu au Seigneur de la mettre tout entière par écrit. Pour cela, l’Écriture sainte est indispensable, Dieu ayant cessé de manifester sa volonté à son peuple comme il l’avait fait jusque‑là4.
2-DIEU ET LA SAINTE TRINITÉ: Le Seigneur notre Dieu est le seul Dieu vrai et vivant1. Il existe en lui‑même et de lui-même, infini en [son] être et [sa] perfection2. Son essence ne peut être comprise par nul autre que lui‑même3 ; il est esprit très pur4, invisible, incorporel, indivisible, impassible. Lui seul est immortel et habite une lumière inaccessible aux hommes5 ; il est immuable6, immense7, éternel8, incompréhensible, tout‑puissant9, infini à tous égards, très saint10, très sage, très libre, absolu. Il opère toutes choses selon le conseil de sa propre volonté immuable et très juste11, pour sa propre gloire12. Il est amour, plein de grâce, de miséricorde et de patience. Il abonde en bonté et en vérité. Il pardonne l’iniquité, la transgression et le péché. Il récompense ceux qui le cherchent avec assiduité13. Il est en outre très juste et terrible en ses jugements14, haïssant tout péché15 et n’innocente d’aucune façon le coupable16.
3-LE DÉCRET DE DIEU: De toute éternité, selon le conseil très sage et très saint de sa volonté, Dieu a décrété en lui‑même, librement et immuablement, tout ce qui arrive1 ; de telle manière cependant qu’il n’est pas l’auteur du péché non plus qu’il n’a communion avec quiconque à cet effet.2 ; sans faire violence à la volonté de sa créature, et sans que la liberté, la contingence ou les causes secondes soient exclues mais qu’elles soient plutôt établies3. Ce décret manifeste la sagesse de Dieu qui, librement, dispose de tout ce qui existe, de toute puissance et fidélité pour l’accomplir4.
4- LA CRÉATION: Au commencement, il a plu à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit1, pour la manifestation de sa gloire et de son éternelle puissance2, de sa sagesse et de sa bonté, de créer ou de faire, en six jours, le monde et tout ce qui s’y trouve, choses visibles et invisibles ; et tout était très bon3.
Bien que Dieu ait créé l’homme droit et parfait, et lui ait donné une loi juste, qui était en vue de la vie s’il l’avait observée, et qu’il l’ait menacé de mort s’il la transgressait1, l’homme n’a pas gardé longtemps cet honneur. Utilisant subtilement le serpent, Satan séduisit Ève, et par elle, il séduisit Adam, qui, sans contrainte sur lui, transgressa volontairement la loi de leur création et le commandement qui leur avait été donné en mangeant du fruit défendu2. Il a plu à Dieu de permettre cette chute, dans son conseil sage et saint, puisqu’il avait déterminé de l’utiliser pour manifester sa gloire.
5- LA PROVIDENCE DIVINE: Dieu, le bon Créateur de toutes choses, dans sa puissance et sa sagesse infinies, soutient, dirige, dispose et gouverne toutes les créatures et toutes les choses1 des plus grandes aux plus petites2 par sa très sage et sainte providence, aux fins pour lesquelles elles ont été créées. Il le fait selon sa prescience infaillible, et le conseil libre et immuable de sa propre volonté, à la louange de sa sagesse, de sa puissance, de sa justice, de son infinie bonté et de sa miséricorde glorieuses3.
6- LA CHUTE DE L'HOMME, LE PÉCHÉ ET SON CHATIMENT: Bien que Dieu ait créé l’homme droit et parfait, et lui ait donné une loi juste, qui était en vue de la vie s’il l’avait observée, et qu’il l’ait menacé de mort s’il la transgressait1, l’homme n’a pas gardé longtemps cet honneur. Utilisant subtilement le serpent, Satan séduisit Ève, et par elle, il séduisit Adam, qui, sans contrainte sur lui, transgressa volontairement la loi de leur création et le commandement qui leur avait été donné en mangeant du fruit défendu2. Il a plu à Dieu de permettre cette chute, dans son conseil sage et saint, puisqu’il avait déterminé de l’utiliser pour manifester sa gloire.
7- JÉSUS-CHRIS LE MÉDIATEUR: Il a plu à Dieu, dans son dessein éternel, de choisir et d’établir le Seigneur Jésus, son Fils unique, selon les termes de l’alliance faite entre eux deux, comme Médiateur entre Dieu et l’homme1, Prophète2, Prêtre3 et Roi4, Chef et Sauveur de son Église5, Héritier de toutes choses6, Juge du monde7. Il lui a donné de toute éternité un peuple qui soit sa postérité, et qu’Il rachètera en temps voulu, l’appelant, le justifiant, le sanctifiant, et le glorifiant8.
8-L'APPEL EFFICACE: Ceux que Dieu a prédestinés à la vie, il lui plaît, au temps que lui seul a fixé, de les appeler efficacement1, par sa Parole et son Esprit, hors de l’état de péché et de mort dans lequel ils sont par nature, à la grâce et au salut par Jésus-Christ2. Il éclaire spirituellement leur intelligence et leur donne de comprendre à salut les vérités divines3. Il enlève leur cœur de pierre, pour leur donner un cœur de chair4 ; il renouvelle leur volonté, et par son pouvoir tout‑puissant, les oriente vers ce qui est bien, et les attire efficacement à Jésus-Christ5. C’est cependant très librement qu’ils viennent, Dieu produisant leur vouloir par sa grâce6.
9-LA JUSTIFICATION: Ceux que Dieu a efficacement appelés, il les a aussi gratuitement justifiés1, non en leur infusant la justice, mais en pardonnant leurs péchés, et en considérant et recevant leurs personnes comme justes2, non en raison de quelque chose qui aurait été fait en eux, ou qu’ils auraient fait, mais eu égard au Christ seul3. Ce n’est pas en leur imputant la foi elle‑même pour leur justification, ni leur acte de croire, ou quelque autre obéissance évangélique4 ; ce qui est imputé, c’est l’obéissance active du
Christ à toute la loi, et son obéissance passive dans sa mort en vue de leur seule et entière justification par la foi, laquelle foi ils ne tiennent pas d’eux‑mêmes : c’est le don de Dieu5.
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